Congé parental, comment adapter son budget financier aux contraintes liées à un congé parental ?

Congé parental, comment adapter son budget financier aux contraintes liées à un congé parental ?

La procréation a toujours interféré avec la vie professionnelle. L’arrivée d’un bébé ne saurait donc être réduite à un événement ordinaire. Et pour cause, un congé parental affecte le plus souvent l’équilibre financier du ménage. Les impacts sont souvent variables selon qu’on soit autonome, travailleur ou salarié.

Aujourd’hui, plus des deux tiers des personnes en congé parental se consacrent à plein temps aux soins de leur progéniture. Bien que la venue d’un enfant soit une situation financièrement éprouvante pour les couples, le Code du travail permet aux salariés d’interrompre momentanément et sans solde leurs activités professionnelles au profit de leur enfant.

Même si cette disposition légale garantit un retour à l’emploi, elle n’est d’aucun réconfort pour les parents en ce qui concerne les charges financières. Nous montrons dans cet article comment ajuster son budget financier pendant un congé parental.

Supprimer les dettes

Que vous soyez travailleur indépendant ou salarié, la naissance de votre bébé vous donne droit à un congé parental. Il est même possible pour les chômeurs de bénéficier d’un congé parental comme vous pouvez vous en rendre compte sur le site https://citizencase.org/. Le congé parental génère de nombreuses contraintes auxquelles il faudra faire face. À quoi s’attendre et comment se préparer ?

Il faut, en premier lieu, prioriser le remboursement des dettes les plus importantes. Vous devez également minimiser vos versements hypothécaires si possible. Compte tenu du crédit d’impôt de 35 % sur les intérêts, les prêts étudiants peuvent attendre, car c’est la dette ayant une moindre incidence sur votre budget.

Une fois le congé parental terminé, vous devez rembourser rapidement la dette accumulée pendant votre congé parental.

A lire également : Que faut-il savoir par rapport aux congés payés et la démission ?

Faire attention aux offres financières émotives

À la naissance de votre bébé, il faut faire très attention aux offres financières émotives. En lieu et place d’un investissement dans les compagnies d’assurance ou d’épargne pour votre nouveau bébé, pensez à payer toutes les dettes engendrées pendant le congé parental.

Assurer l’enfant à sa naissance n’est pas un investissement avantageux, d’autant plus qu’un enfant multiplie vos dépenses et non vos revenus.

Qu’en est-il des impôts et des coûts fixes ?

Pour les travailleurs indépendants, les pressions financières peuvent être accablantes. Le salaire est considérablement réduit lors de votre congé parental. En effet, payer les impôts devient difficile quand on se rend compte qu’on ne perçoit pas le même salaire pendant le congé parental.

Afin de pouvoir payer l’impôt de l’année précédente, il faut nécessairement mettre un peu d’argent de côté. Vous devez également anticiper les dépenses incompressibles tels que les factures d’électricité, les hypothèques, le loyer des bureaux, les coûts fixes, etc.

Ce qu’il faut savoir à propos des aides pendant les congés parentaux

Le congé parental nécessite une pause de salaire, car ce congé suspend les contrats de travail. Confrontés à un gel des salaires durant le congé parental, les salariés peuvent demander une aide financière sous certaines conditions.

Ainsi, les parents concernés peuvent recevoir une aide financière de la part de la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje). Ces indemnités vont de 392,09 euros par mois pour un arrêt complet à 146,21 euros pour un arrêt partiel (entre 50 % et 80 % des heures de travail).

Le travail à mi-temps est indemnisé à environ 253,47 euros. Par ailleurs, la période de versement de l’aide dépend de la situation de la famille ou encore du nombre d’enfants à sa charge.